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Poésie audio

Réserve phonique, édition sonore, est une cellule du Tremplin d'actualisation de poésie (TAP) dédiée à la diffusion de la poésie créée pour l'oreille.

Pour en découvrir davantage, visitez notre page Soundcloud.

 

Piste du moment

Nos publications audio

Québec enslamé

Québec enslamé, la toute première anthologie du slam de poésie québécois à paraître sur disque, le support le mieux adapté au slam.

Le disque nous présente un échantillon de 27 slams exécutés par autant de slameurs, sélectionnés parmi les meilleurs dans ceux et celles qui forment présentement les bases du slam au Québec.

L’anthologie a été enregistrée en public lors de « Québec enslamé » une manifestation présentée par le Tremplin d’actualisation de poésie et SLAM cap, dans le cadre du Printemps des poétes en mars 2010.

Les 27 slameurs du disque :
Marjolaine Beauchamp, Annie Beaulac, Carl Bessette, Diane Bouchard,
Pierre Cadieu, Fred Carrier, CéZuRe, Julie Dirwimmer, Daniel Dubé,
dAvId gOUDrEaULt, Mehdi Hamdad, Ivy, Pat Jalbert, Queen Ka, Régis Labonté, Jean-Sébastien Larouche, Mathieu Lippé, André Marceau, Mateüs,
Mike McNeil, Naïd, Guy Perreault, Renaud Pilote, Mathieu Proulx,
Mélanie Rivet, Jocelyn Thouin, Xav Ier.

 

Réalisateur : André Marceau


Québec enslamé
Anthologie des slameuses et slameurs du Québec,
Disque compact, durée : près de 80 minutes

15$

Urbine #00 - Tricephale

Ce disque convie l’auditeur à vivre une expérience nouvelle (unique) en poésie, où celle-ci se voit décloisonnée dans un exercice de collaboration qui lie organiquement chaque poète à deux autres artistes. Ainsi, trois disciplines sont convoquées pour créer des œuvres de natures différentes qui ont cependant toutes comme base la poésie et la voix du poète.

À l’instar de l’auditeur, cette expérience d’altérité esthétique, a conduit chacun des créateurs des 3 disciplines distinctes – posées dans un rapport créatif – à considérer sous un œil neuf leur pratique respective. Ces trois variations (texte/voix ; œuvre audio ; mix d’un DJ) se retrouvent l’une à la suite de l’autre sur le disque, permettant d’en goûter l’évolution et les différences.

L’ensemble du disque, d’une grande qualité artistique et qui ne manquera pas d’attiser l’enthousiasme de l’auditeur, pose tout de même quelques questionnements bénéfiques quant aux frontières entre ces disciplines.

urbine no 00
« Non pas revue, mais chronique d’une propulsion de la parole poétique dans, par et à travers la membrane poreuse du travail sonore, urbine se positionne à un carrefour important de l’évolution de la poésie moderne […] », écrivait Mathieu Boily dans la première parution de cette revue (ou reouïe) qui n’en est pas une. Ironique, il avait numéroté la première d’un 0 bien rond… pour poursuivre dans la même veine, cette parution (qui est la deuxième de urbine) porte donc le numéro 00.

tricéphale
Grâce à la science, nous savons que le cerveau humain est en réalité composite. Bien qu’il fonctionne (généralement) de façon parfaitement unitaire, il est en fait constitué de plusieurs parties (autant de petits cerveaux), venues s’ajouter peu à peu chez l’humain au fil de son parcours évolutif.

On commence à peine à entrevoir les fonctions de chaque partie et leur rôle dans le maintien de l’équilibre de ce neuro-système qui repose sur une interaction très complexe. Ainsi, on sait maintenant qu’il n’y a pas UN siège de la conscience (qu’on pourrait identifier à une partie ou à une zone), mais que celle-ci réside dans l’interaction entre les parties du cerveau. Par ailleurs, le cerveau n’est pas détachable du corps : cerveau et corps agissent l’un sur l’autre.

Le projet du disque tricéphale s’inspire de cette réalité et vise à la transposer analogiquement par une interaction organique entre poètes, artistes de l’audio et musiciens électroniques.

Chacun des quatre poètes invités au projet tricéphale est jumelé à un artiste audio et à un musicien électronique. Le jumelage donne à entendre trois œuvres très différentes (dans le genre et le style), mais liées à la voix et au texte de chacun des poètes :

unicéphale (poésie) bicéphale (œuvre audio) tricéphale (électronique)
Paul Bélanger, Hélène Prévost, Maxime Robin.
Guy Marchamps, Sabica Senez, Millimetrik.
Sylvie Nicolas, Érick d’Orion, Raphaël Simard.
Michel Pleau, Chantal Dumas, Sapin.

 

Réalisateur : André Marceau


urbine no 00 / tricéphale, disque compact de poésie vivante,
éditions sonores Réserve phonique,
production du Tremplin d’actualisation de poésie, avec la participation financière du Conseil des arts du Canada et la collaboration d’Avatar, 2010.
Durée : 50 minutes (approx.)

15$

Ce qui reste en nous... (album double)

32 poètes, 3 régions, 2 disques et une poésie vivante ! 

Une belle et grande idée rassembleuse qui a suscité l’enthousiasme de ses protagonistes par sa nature et qui ne manquera pas de satisfaire les amoureux de la poésie protéiforme tant par la qualité du contenant que du contenu.

Trois régions du Québec présentent des soirées de poésie (vivante) sur une base au moins mensuelle depuis plusieurs années. Gatineau, Montréal et Québec. Chacune étant constituée de deux parties : la première avec des poètes invités, tandis que la deuxième, un micro ouvert, accueille des poètes qui spontanément s’inscrivent le soir même. Le projet consistait à rassembler ces trois régions afin de faire connaître le travail d’au moins une dizaine de poètes par région, puisés tant chez les vétérans que parmi la relève.

Évidemment, l’auditeur curieux et en quête de trouvailles pourra profiter largement des fruits de ce projet, qui lui donnera accès à une poésie vivante très diversifiée et de qualité en provenance d’autres régions du Québec, à laquelle il est encore si difficile d’avoir accès.

Ce qui reste en nous… un disque double et collectif de poésie vivante, réalisé en 2008 par André Marceau. Les photos et les images des disques, de la pochette et du livret ont été créées par des poètes ou musiciens participant au projet. Reproduite, plus haut, la couverture du livret dont la photo est de Julie Huard ; plus bas, la couverture arrière avec une photo de Dany Massicotte.

Le titre du disque double paraphrase le poème du regretté Robbert Fortin afin de lui rendre hommage. « Ce qui reste en nous d’humain », une œuvre électroacoustique (musicien : Sébastien Boulanger-Gagnon) spécialement créée pour le projet – qu’il a posté quelques jours avant de s’éteindre – constitue, de facto, le testament du poète.

Ce qui reste en nous...
– poésie vivante

Disque 1 : Les invitations

Disque 2 : Les surprises.

Le disque 1, « Les invitations », présente 14 poètes des trois régions que l’on a invités à créer une oeuvre en se jumelant à un musicien de leur choix. Ce disque représente le volet « poètes invités » des soirées présentées à Gatineau, Montréal et Québec.

Le disque 2, « Les surprises », propose une sélection de 18 poètes (six par région) parmi ceux que nous avons captés lors d’un micro ouvert à chacune des régions. Ce disque représente le volet « scène libre » des soirées présentées dans les trois villes.

Cette parution de deux disques, unique en son genre, vise à partager la créativité d’une panoplie de poètes parmi ceux qui explorent l’oralité dans trois régions du Québec, où sont présentées sur une base mensuelle des soirées de poésie (Gatineau, Montréal et Québec). Les deux disques comportent la participation de 32 poètes et de 14 musiciens.

20$

Pop sac-à-vie - par André Marceau

À propos de « Pop sac-à-vie », Élizabeth Marineau résume dans Zone Campus: « Original, créatif et marquant».

Avec sa quatrième publication sur disque, l’étiquette Réserve phonique (une cellule du Tremplin d’actualisation de poésie), propose sa première monographie, c’est-à-dire un disque consacré entièrement à un seul poète. Il s’agit en quelque sorte d’un recueil de poésie créée et transmise dans l’oralité, la performance, le rythme et la musicalité. Une poésie qui se goûte à travers l’organe auditif plutôt que visuel.

Et pour cause, l’auteur du disque a développé une pratique transdisciplinaire de la poésie. Avec « Pop sac-à-vie », il offre à savourer un éventail très large des formes que peut prendre la poésie dans son actualisation proprement audio.

Voici quelques extraits de l'analyse qu'a faite Jonathan Lamy à propos du disque «Pop sac-à-vie» dans son article intitulé« Le papier dans tes
oreilles », in la revue Spirale no 224 (janvier-février 2009), p. 28.

« Un des intérêts de ce disque réside dans sa variété, comme si Marceau, sans jamais se prendre au sérieux, voulait nous donner à entendre l’ensemble des registres que peut adopter la poésie orale. Sur les trente-deux pistes du disque, certaines pièces sont plus près du spoken word, alors que d’autres versent dans le slam, la poésie sonore, la poésie audio, la poésie parlée, la poésie performée, la poésie-musique […] »

« Plusieurs enregistrements de poésie […] sont d’une homogénéité qui les rend un peu redondants, parfois monotones. […] Ce n’est pas ce qui se passe à l’audition de Pop sac-à-vie. C’est bien André Marceau que nous écoutons lire ses textes, mais l’environnement vocal et sonore qui compose son album ne cesse de changer de registres, de déplacer l’écoute. Ainsi, la musique passe de l’électro au rock en passant par le jazz et en sachant se taire par moments. »

« Nous quittons le registre du texte par ces glissements de sens et ce travail sur la matière sonore du langage, qui pourraient difficilement trouver leur équivalent sur papier ».

- Fin des citations -


« Pop sac-à-vie », un disque de poésie vivante et slam réalisé en 2007 par André Marceau. Le livret (dont la couverture plus haut) contient de la poésie visuelle de l'auteur.

À l’image de la pratique transdisciplinaire de la poésie par son auteur, l’album propose les formes de poésie les plus variées.

La volonté de rejoindre le plus grand nombre motive ce projet, ainsi s’explique le « Pop » au « sac-à-vie »… L’album convie l’auditeur à près d’une heure de plaisir, passant d’une poésie intimiste pour aller vers la critique et l’engagement avec son humour propre qui désarçonne.

Plusieurs slogans publicitaires, datant de l’époque de son enfance, parsèment les textes de la première partie du disque. André Marceau a choisi l’un d’eux (celui du mouvement Desjardins) comme titre du disque… « Pop sac-à-vie ouvrait sur tellement de possibilités : en effet, que pouvait bien contenir un ‘sac-à-vie’ ? Ça ne pouvait être qu’une sorte de sac à surprises, avec plein de choses qui se passaient et, surtout, d’êtres bien vivants qui passaient. Puis, chacun n’est-il pas un ‘sac-à-vie’ ? […] » (Extrait du livret).

À la variété poétique, s’associe la variété musicale présente tout au long du disque. Une dizaine de musiciens de provenances diverses y ont participé. Il y en a vraiment pour tous les goûts : « Pop sac-à-vie » !

15$

Urbine #0 - Informe

Avec Urbine no 0 / Informe, sa troisième publication sur disque, le Tremplin d’actualisation de poésie – via sa cellule Réserve phonique, éditeur voué à la poésie audio – continuait à explorer la poésie en l’actualisant à travers des matériaux proprement sonores, parfois même performatifs.

Numéro 0 d’une revue en devenir… que dis-je, « revue » ? Non, pas revue. Mathieu Boily (directeur artistique de ce beau projet) disait « chronique », pour ma part je préfèrerais « reouïe ». Puisque la publication sérielle s’adresserait principalement à l’audition et non à la « vue ».

Quoi qu’il en soit, les œuvres que propose ce numéro 0, ont la plupart du temps été créées par des poètes pour qui la matière sonore des mots, du langage ainsi que de la voix qui les émettent, constituent un territoire d’exploration fertile pour le « faire » (poiein) de la poésie. Quelques-unes des plages du disque, par ailleurs, proposent un travail jumelé entre un poète de l’écrit et de la parole avec un artiste de l’audio ou de la performance sonore.

Le disque Urbine no 0 / Informe, regroupe une douzaine d’artistes en provenance de diverses régions du Québec. Il a été réalisé en 2006 à Québec par Mathieu Boily. Les images du disque sont de Jean Gauthier.

Urbine no 0 / Informe - Poésie parlée, poésie performée et poésie audio.
« Non pas revue, mais chronique d’une propulsion de la parole poétique dans, par et à travers la membrane poreuse du travail sonore, Urbine se positionne à un carrefour important de l’évolution de la poésie moderne. […] elle tend aux poètes des mots et du traitement audio la perche d’un médium d’expression entièrement dédié à l’actualisation de leur travail en marge des publications traditionnelles. Cet Urbine no 0 propose un dialogue aux multiples facettes avec les infinies déclinaisons des forces informantes, qui tantôt peuvent porter la poésie, tantôt l’emporter ». (Mathieu Boily)

Poètes et performeurs (ou musiciens) :
Mathieu Boily
Crazy RAM-D et The band called fly like an eagle to the sea like you never DO before
Sébastien Dulude
Geneviève et Matthieu
Karoline Georges
Alain Larose et Francis Arsenault
Denis Samson et Raphaël Simard.

Réalisateur : Mathieu Boily

15$

Des monstres dans la gorge (album double)

Entre les années 2001 et 2008 inclusivement, sur une base hebdomadaire, l’émission Des monstres dans la gorge a fait la joie d’une poignée d’auditeurs de Québec, tous adeptes – voire addicts – des découvertes, de l’étonnement, de l'inattendu, du jamais entendu et de l'inouï.

Vouée à la poésie prise dans son sens radical – c’est-à-dire qui renoue avec la racine du mot (de l’ancien grec « poiein » qui signifiait « faire ») –, soit l’acte d’inventer, l’émission de « poésie transmise radiophoniquement » privilégiait la poésie qui s’actualise dans les matériaux les plus propices au médium radio.

L’émission étant attachée à l’invention (et à l’exploration), la chanson en était exclue la plupart du temps. Poésie parlée, poésie performée, poésie audio, poésie sonore et art audio se mêlaient à cœur joie aux interventions de l’animateur/réalisateur, suivant une thématique différente chaque semaine, ce qui créait un ensemble plutôt fascinant. Les œuvres présentées étaient puisées sur le marché underground du disque, ou encore directement auprès des réseaux d’artistes et de collectifs.

Par ailleurs une part plus ou moins importante, selon l’émission, était consacrée à des œuvres inédites qui lui étaient postées en provenance de partout au Québec ; sans omettre les créations maisons (créées par le réalisateur).

La compilation double Des monstres dans la gorge présente exclusivement des œuvres inédites qu’elle a diffusées entre 2001 et 2005. Le disque a été réalisé en 2005 à Québec par André Marceau. Les images du disque sont de Déd Kaboum.

Compilation Des monstres dans la gorge
Poésie transmissible radiophoniquement

Disque 1 : L’appel des monstres
Disque 2 : La charge de l’amour

Les oeuvres de poésie (parlée ou performée) sélectionnées pour cette compilation double de l’émission Des monstres dans la gorge, proposent la plupart du temps un métissage ou une hybridation des mots et de la parole avec des approches très variées de la musique ou de l’art audio : bruitisme électronique, musique acoustique ou électroacoustique… Des « créations maisons » et des créations reçues en réponse à « L’appel des monstres ».

Les poètes : 
Pierre-André Arcand, Mathieu Boily, Luc Boissonneault, Lise Careau, Francis Catalano, Jean Coulombe, Geneviève Crépeau, Thierry Dimanche, Raôul Duguay, Jean-Claude Gagnon, Karoline Georges, èVe Langevin, Alain Larose, Jean-Sébastien Larouche, Pierre Lavallée, Marc LeMyre, André Marceau, Guy Marchamps, Hélène Matte, Michel Pleau, Éric Roger, Christian Roy, Marc Sauvageau, Selwynn.

Réalisateur : André Marceau

20$

Mots arrachés du corps

Le Tremplin d’actualisation de poésie (TAP) a développé une approche très particulière de la poésie au cours de son existence.


Pour le TAP, la poésie n’est pas une discipline strictement littéraire et ne se limite ni à l’écrit, ni au livre. Prenant le mot par ses racines, l’organisme de Québec promulgue un retour au « faire », sens originaire de la poésie (qui vient de l’ancien grec « poiein », qui signifiait « faire »), c’est-à-dire à l’acte créateur (l’invention). Il ne s’agit pas de se prêter à des canons esthétiques bien établis qui définissent le genre, mais plutôt d’inventer de nouveaux canons.

Mots arrachés du corps
Anthologie de la poésie vivante de Québec
Poésie parlée, poésie performée et poésie audio

« Première du genre à proposer des poètes de Québec, l’anthologie Mots arrachés du corps se consacre à la poésie qui s’actualise hors du livre et du recueil : qui se dit, qui se performe ou, encore, dont les mots et la voix passent à travers les traitements d’une machine. Malgré la variété et, parfois, le côté radical de quelques approches (relativement au « faire » de la poésie), les mots demeurent au centre des oeuvres originales et inédites présentées ici.
Nous ne pouvions évidemment réunir tous les poètes de la capitale qui [...] ont donné leur corps à la poésie. Cependant, l’anthologie contient la participation des poètes du vivant parmi les plus significatifs des diverses générations et approches à Québec… » (Texte extrait du livret de l’anthologie).

Poètes : 
Pierre-André Arcand
Mathieu Boily
Jean Coulombe
Louis Desruisseaux
Thierry Dimanche
Jean-Claude Gagnon
Monique Laforce
Alain Larose
Pierre Lavallée
Michelle Leclerc
André Marceau
Richard Martel
Hélène Matte
Michel Pleau
Martin Pouliot
Lyne Richard
Denis Samson.

Réalisateur : André Marceau

15$

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